Fait par des citoyens d'aujourd'hui, pour un public de citoyens du même temps, le théâtre proposé par C cédille est le fruit du lieu et de l'instant qui lui voient prendre vie. Les artistes et techniciens qui collaborent aux créations ne vivent pas isolés de leurs contemporains, dans une mythique sphère éthérée en compagnie des muses. Ils existent dans le quotidien construit par notre société, mais y portent l'acuité de leur regard et de leur sensibilité, qu'ils offrent en partage à leurs concitoyens. Le théâtre de C cédille se joue partout et prend de multiples formes pour parler de tout, jamais n'importe comment.
ARCHIVES DES ÉDITOS DE « La maison de C cédille »
DE SEPTEMBRE 2005 À MARS 2012
Bavardages de JF Roustan pour clavier et internautes
MARS 2012
Édito de l’année qui débute
Débuter l'année par une excuse ? Une excuse pour l'extraordinaire longévité de l'édito précédent ? À un moment de l'histoire sociale où la durée de vie moyenne ralentit son augmentation, et baisserait même un peu selon les CSP ? Eh bien oui, avouons-le, l'édito de fin d'année nous plaisait bien, lâche vanité de fin d'année.
Et cette treizième année du siècle débute tellement vite qu'il nous faut attendre mi-février pour être en mesure de le dire...
Un nouveau spectacle d'improvisation théâtrale voit le jour en ce début d'année : "Un atelier au Paradis", à partir d'une conception et sur une mise en scène de JF Roustan. Ce nouveau petit bijou en devenir va d'ailleurs nous permettre de reprendre les rendez-vous réguliers avec le public toulousain, puisqu'il se jouera tous les jeudis de février à juin, ponts et jours fériés compris, qu'on se le dise !
Citer ce spectacle est l'occasion de citer l'équipe des artistes qui vont le faire vivre, de les remercier et de les féliciter pour la richesse du travail de recherche fournit durant la création. Venez donc rencontrer Eva Bossaer, Nathalie Davoine, Thierry Desdoits, Patrice Ortega et Hélène Vinzelle dans ce spectacle qui rend hommage aux ateliers de théâtre amateur. Un spectacle qui s'improvise lui-même autour d'improvisations : Du jamais vu, en toute simplicité.
Deux belles représentations de Dr Louis et de ses aventures ont été données au théâtre municipal de Muret, dont on ne vantera jamais assez la qualité de l'accueil et du soutien donné aux compagnies régionales. Pas d'autre rendez-vous avec le beau Dr Louis pour l'instant, mais rassurez-vous, notre téléphone et notre mail fument à force de tenter la rencontre avec des programmateurs. Alors c'est sûr, la rencontre aura lieu !
Le spectacle a atteint sa dixième représentation, s'arrondit et s'affine et les réactions des spectateurs sont très enthousiasmantes. Il est question de surprise, de fantasque, de plaisir, de BD et de 7e art, d'actualité et d'anticipation, sujet oblige. Vous pourrez découvrir sous peu une nouvelle galerie de photos et un nouveau montage vidéo du spectacle. Nous y travaillons entre deux mots de cet édito.
Et bientôt un nouveau site... attendu et annoncé depuis quatre ans, il devrait voir le jour cette année. Vous voudrez bien nous excuser des lentes mises à jour, mais quelles qu'elles soient, vous trouverez toujours ici un agenda et de nouvelles à jour. Le contenu immédiat (photos, événements) sera mis en ligne sur nos pages Facebook et twitter. Sans mauvaise surprise technique, la transition devrait donc se faire d'un site qui fonctionne à un site nouveau qui fonctionne, avec un lien toujours assuré, ici même et sur Facebook.
Au moment où les débats s'organisent entre candidats à la fonction républicaine suprême, nous regardons d'un oeil dubitatif les instances culturelles locales, ici en Région Toulousaine, se préparer à dévoiler leurs prochains axes d'action dans le domaine du spectacle vivant. La concertation avec les professionnels n'a jamais autant semblé de pure façade et une orientation risquée semble émerger, de déléguer la mission de veille et de repérage à des équipes privées... Autant pour la mise en place d'une politique volontariste... quant aux dérives possibles, il serait trop long d'en monologuer ici.
Il reste à vous souhaiter de conserver votre identité sans jamais devenir identitaire, de maintenir votre autonomie sans glisser dans l'individualisme et de continuer à penser par vous même, sans croire que les bons mots des chroniqueurs sont de vous.
Au plaisir de vous croiser au cours d'une étape artistique, culturelle, citoyenne ou simplement humaine
DÉCEMBRE 2011
Édito de l’année qui passe
"Et une année, une !" nous dis notre chef de rang favori, "parés pour la 12", rajoute-t-il d'une voix de commodore. C'est qu'il nous connait bien, le bel homme. Il suit la vie de C cédille avec l'attention toute particulière que savent déployer les hommes de sa vocation, sensibles au rythme, au détail, à la qualité des finitions, tout autant qu'au confort et au respect de la personne accueillie.
Oui, cette année qui s'achève aura été pour le moins contrastée du côté de chez nous, avec du vrai bonheur et de belles rencontres artistiques et humaines, que ce soit dans la création de "Dr Louis - une aventure au coeur du mystère", dans le travail à direction des entreprises ou dans l'accompagnement de la pratique amateur. Il y eut de la parole échangée, de l'émotion partagée, du sens, de l'écoute et beaucoup de construction, avec une vraie générosité. Et du sens.
Le contraste de cette année tout juste écoulée nous parle de deuil personnel, de difficultés financières également, malgré le soutien de donateurs enthousiastes et impliqués, qui purent suivre le processus de création de "Dr Louis" aux premières loges, pour ainsi dire. Et oui, financer une création en rémunérant le travail des artistes et techniciens n'est pas une mince affaire quand les institutions culturelles ou les collectivités locales ne jugent pas utile de soutenir votre activité. Nous remercions à nouveau le Conseil Général pour son aide qui, bien que symbolique, nous a éloignés d'autant d'une banqueroute. Remercions encore et toujours la région Midi-Pyrénées et la mairie de Toulouse pour avoir refusé, une fois de plus, de soutenir une compagnie qui agit sur leur territoire depuis plus de 15 ans. À force de ne courtiser personne, nous sommes passés au déni d'exister.
Indépendante donc (c'est à dire ni reconnue ni financée par "l'institution culturelle"), C cédille demeure, fragile aussi, mais toujours en action, désireuse de participer à une culture vivante et de rencontrer le public, pardon "les" publics.
Si le "cabaret des élus au chômage" verra le jour à l'automne prochain, "un atelier au paradis" vous sera quant à lui proposé au mois de mars 2012. Un nouveau spectacle avec surtout de l'impro dedans, voilà un rendez-vous (à préciser) à ne pas manquer pour tous les amateurs des "Apéros d'impro" ou des "soirées de l'impro". "Qu'on se le dise et répète" nous dit notre chef de rang revenu en salle.
En parallèle de tout récent projet de création, C cédille a l'intention d'aller à la rencontre des acteurs du sud toulousain, qu'ils soient culturels ou économiques, afin de découvrir s'il ne serait pas possible de participer ou de construire, ensemble, une belle dynamique autour de l'humain, sur ces territoires.
C'est ainsi que nous proposons une démonstration de stage d'impro adapté au monde professionnel en janvier prochain, afin que chacun, dirigeant, manager, libéral, commerçant ou artisan, puisse découvrir les outils que c cédille peut mettre au service de l'humain dans le cadre des activités professionnelles.
Car, bien sûr, s'il est possible de mettre l'humain au centre du monde professionnel, il doit être possible de construire une société moins triste et attristante. C'est en tout cas ce que nous avons choisi de penser pour continuer à nourrir notre enthousiasme. Ferez-vous l'expérience avec nous ?
En début d'année 2012, Dr Louis vous donne rendez-vous pour deux représentations exceptionnelles les 9 et 10 février au théâtre de Muret, des dates à ne pas manquer !
Il reste à vous souhaiter de conserver votre identité sans devenir identitaire, de maintenir votre autonomie sans glisser dans l'individualisme et de continuer à penser par vous même, sans croire que les bons mots des chroniqueurs radio sont de vous.
Au plaisir de vous croiser au cours d'une étape artistique, culturelle, citoyenne ou simplement humaine
NOVEMBRE 2011
Édito de l’automne qui arrive
Un automne qui n'en finit pas de prolonger l'été indien, c'est bien pour le moral. Pour la planète, personne n'est vraiment sûr.
Après un début de saison sur les chapeaux de roue, avec des représentations de "rentrée" pour "Dr Louis", un déménagement de notre siège à Villeneuve Tolosane, la mise en place de la Formule Stage et le lancement de notre implantation sur le sud toulousain, nous mettons en place un projet de création d'un prochain spectacle d'impro qui se nommera "LE CABARET DES éLUS AU CHÔMAGE" et verra le jour en 2012.
Comment, quoi, un cabaret, avec de l'impro dedans ? Est-ce que cela n'aurait pas un goùt de déjà vu ? Certainement pas, car à C cédille, ça innove, ça crée et ça invente tant que ça peut !
Ce beau cabaret en devenir sera bien sûr le digne héritier des prestigieux "Apéros d'impro" et n'en sera pas moins enrichi du travail de recherche et de mélange entrepris par l'équipe artistique de C cédille. Quant au titre, son actualité est fortuite, nous pouvons en jurer... Fortuite, mais bienvenue avec les épisodes d'actualités à venir prochainement. Reste à savoir lequel influencera l'autre...
En parallèle de ce projet de création, C cédille a l'intention d'aller à la rencontre des acteurs du sud toulousain, qu'ils soient culturels ou économiques, afin de découvrir s'il ne serait pas possible de participer ou de construire, ensemble, une belle dynamique autour de l'humain, sur ces territoires.
C'est ainsi que nous proposons une démonstration de stage d'impro adapté au monde professionnel en décembre, afin que chacun, dirigeant, manager, profession libérale, commerçant ou artisan, puisse découvrir les outils que c cédille peut mettre au service de l'humain dans le cadre des activités professionnelles.
Car, bien sûr, s'il est possible de mettre l'humain au centre du monde professionnel, il doit être possible de construire une société moins désespérée/désespérante. C'est en tout cas ce que nous avons choisi de penser pour continuer à nourrir notre enthousiasme. Ferez-vous l'expérience avec nous ?
En début d'année 2012, Dr Louis vous donne rendez-vous pour deux représentations exceptionnelles au théâtre de Muret, des dates à ne pas manquer !
Il reste à vous souhaiter de conserver votre identité sans devenir identitaire, de maintenir votre autonomie sans glisser dans l'individualisme et de vous tenir à distance du terrible tic verbal"par contre" dont nos contemporains sont massivement atteints et qui place de l'opposition au détour de la moindre conversation! Au plaisir de vous croiser au cours d'une étape artistique, culturelle, citoyenne ou simplement humaine
La pensée que nous vous offrons ce mois-ci est la suivante : Ce sont les petites concessions qui nourrissent les vrais manipulateurs.
Bonne réflexion et bonne résistance poursuivie.
SEPTEMBRE 2011
Édito de la rentrée annoncée
La nouvelle saison s'annonce à grands cris, avec un démarrage en beauté pour C cédille qui retrouve la scène toulousaine après 2 ans d'abstinence.
C'est avec un vrai bonheur que nous vous présenterons 5 représentations de notre dernière création en date : Dr Louis - une aventure au coeur du mystère. Un spectacle que nous avons voulu plein de burlesque et d'expressionnisme, pour vous raconter une histoire d'aventure dans un univers que certains ont pu qualifier de steampunk et d'autres de vernien.
Venez donc nous donner votre avis !
Cette saison annonce également l'accueil de la plupart des stages d'improvisation de C cédille vers Villeneuve Tolosane, où ils auront lieu dans un véritable théâtre. Les inscriptions à la Formule Stage sont ouvertes dès septembre ; une présentation de notre cycle de stage aura lieu le 14 septembre lors des "portes ouvertes sur la ville" de Villeneuve Tolosane.
Bien sûr, l'improvisation théâtrale à la façon C cédille demeure sur le territoire toulousain, pour une 18e saison, avec 2 stages programmés à la maison de quartier de Rangueil (les dates sont dans l'agenda).
Un lien sur Toulouse également, avec une rencontre qui va enfin avoir lieu avec La Brique, groupe d'improvisateurs toulousains, que nous sommes impatients de découvrir en jeu.
D'autres projets sont à mitonner pour cette saison qui arrive ; une saison qui devrait voir Dr Louis voyager un peu en région, à la rencontre des spectateurs de Midi-Pyrénées.
Au plaisir de vous croiser au cours d'une étape artistique, culturelle, citoyenne ou simplement humaine de cette saison.
La pensée que nous vous offrons ce mois-ci est la suivante : comment rester informé sans devenir otage de l'ACTUALITÉ, comment progresser sur ses propres problématiques sans céder à l'urgence artificielle de l'actualité aspergée massivement ?
Bonne réflexion et bonne résistance poursuivie.
JUILLET 2011
Édito de l’été arrivé
Mai nous a aguiché de ses premiers festivals, juin nous montre à présent ce que l'on peut espérer au dessus des chevilles et prépare la voie à juillet et août qui s'annoncent fastes de spectacles en plein air, promenades nocturnes, concerts et ballets sous les étoiles.
Nous vous souhaitons sincèrement de pouvoir en profiter ; une telle offre pléthorique ne saurait durer longtemps sans quelques sérieuses prises de décisions politiques ; l'occasion pour nos professions de s'interroger sur elles-mêmes et sur leur rapports avec les sus-mentionnés politiques, individus ou tendances.
Car enfin, à trop s'apprendre le langage de l'institution et du culturel politique, les "acteurs" ne risquent-ils pas de s'y perdre ? A force de construire des projets qui répondent aux critères politiques dans l'espoir de récolter un peu d'argent public, les créateurs ne risquent-ils pas de perdre leur fonction de vue ; et si ce n'est elle, du moins sa réalité fondamentale : la création est une initiative privée, en plus d'être bien souvent individuelle.
Il est peut-être temps de cesser de confondre mission du service public de fait et soutien à l'action de celui-ci par des actions artistiques parfois concomitantes...
Pas la peine d'en dire plus ici, mais souhaitons que le débat se lance à l'ombre de terrasse, d'arbres et de monuments tout au long de l'été... Et pourquoi, pas, dans le marché gare théâtral de la cité des papes. Pourquoi pas ?
Du côté de chez C cédille, la saison touche à sa fin et, après une intervention en entreprise dont nous aurons plaisir à vous re-prarler, l'été nous annonce une préparation quiète de la nouvelle saison, ainsi probablement qu'un ou deux stages au chaud. Stay tunned !
Les prochaines représentations de Dr Louis seront en septembre, à Toulouse, puis Pinsaguel (tous les détails sont dans l'agenda).
Il nous reste à vous féliciter d'avoir tenu une saison de plus en pensant par vous même ; nous sommes bien d'accord à ce sujet.
Si vous commencez à désobéir, continuez, tant qu'il ne s'agit pas d'une satisfaction égotique. Et si vous vous êtes révolté(e) ces derniers, mois, félicitations ! Tant qu'il ne s'agissait pas de la peur de perdre un privilège.
Et pour vous qui avez cessé de mentir pour assumer vos défaillances, que dire ? Tant mieux pour vous. Le système n'est pas votre ami et ses sbires non plus. Bien sûr, vous le saviez. Ceux qui réclament le plus notre amour sont rarement ceux qui le méritent, mais il est parfois difficile de s'en souvenir...
Bon été, bonne pensée, bonne action !
Et bonnes vacances. Bah oui.
JUIN 2011
Edito de juin parce que c'est bien
Mai nous a aguiché de ses premiers festivals, juin nous montre à présent ce que l'on peut espérer au dessus des chevilles et prépare la voie à juillet et août qui s'annoncent fastes de spectacles en plein air, promenades nocturnes, concerts et ballets sous les étoiles.
Nous vous souhaitons sincèrement de pouvoir en profiter ; une telle offre pléthorique ne saurait durer longtemps sans quelques sérieuses prises de décisions politiques ; l'occasion pour nos professions de s'interroger sur elles-mêmes et sur leur rapports avec les sus-mentionnés politiques, individus ou tendances.
Car enfin, à trop s'apprendre le langage de l'institution et du culturel politique, les "acteurs" ne risquent-ils pas de s'y perdre ? A force de construire des projets qui répondent aux critères politiques dans l'espoir de récolter un peu d'argent public, les créateurs ne risquent-ils pas de perdre leur fonction de vue ; et si ce n'est elle, du moins sa réalité fondamentale : la création est une initiative privée, en plus d'être bien souvent individuelle.
Il est peut-être temps de cesser de confondre mission du service public de fait et soutien à l'action de celui-ci par des actions artistiques parfois concomitantes...
Pas la peine d'en dire plus ici, mais souhaitons que le débat se lance à l'ombre de terrasse, d'arbres et de monuments tout au long de l'été... Et pourquoi, pas, dans le marché gare théâtral de la cité des papes. Pourquoi pas ?
Du côté de chez C cédille, la saison touche à sa fin et, après une intervention en entreprise dont nous aurons plaisir à vous reparler, l'été nous annonce une préparation quiète de la nouvelle saison, ainsi probablement qu'un ou deux stages au chaud. Stay tunned !
Les prochaines représentations de Dr Louis seront en septembre, à Toulouse, puis Pinsaguel (tous les détails sont dans l'agenda).
Il nous reste à vous féliciter d'avoir tenu une saison de plus en pensant par vous même ; nous sommes bien d'accord à ce sujet.
Si vous commencez à désobéir, continuez, tant qu'il ne s'agit pas d'une satisfaction égotique. Et si vous vous êtes révolté(e) ces derniers, mois, félicitations ! Tant qu'il ne s'agissait pas de la peur de perdre un privilège.
Et pour vous qui avez cessé de mentir pour assumer vos défaillances, que dire ? Tant mieux pour vous. Le système n'est pas votre ami et ses sbires non plus. Bien sûr, vous le saviez. Ceux qui réclament le plus notre amour sont rarement ceux qui le méritent, mais il est parfois difficile de s'en souvenir...
Bon été, bonne pensée, bonne action !
Et bonnes vacances (les voilà qui arrivent). Bah oui.
MAI 2011
Édito de mai tu me plais !
Le joli mois de mai nous annonce l’été, ainsi qu’il le fait chaque année. C’est probablement pourquoi il est si plein de spectacles et des premiers festivals de la période estivale. Oui, la proposition est large dès ce mois de mai et le sera plus encore au mois de juin. A vos agendas et à vos feutres !
Nous profitons pour vous annoncer, si vous aviez manqué l’information, que c’est en ce mois de mai très précisément, que se tiendra le premier opus de <a href=« http://www.chevrefeuille.org/lo-festenal »> »Lo Festenal, marché pro «eurégional» des arts vivants »</a>. Celui-ci, organisé par l’association Chèvrefeuille, se tiendra à la Grainerie (Balma) du 19 au 21 mai. Si vous êtes un « pro », vous y trouverez des conférences, d’autres pros dans leur stand, des présentations de projets et des spectacles pour faire votre « marché » (spectacles soigneusement sélectionnés, on peut l’imaginer en toute transparence ; du moins peut-on l’espérer). Si vous faîtes partie du public, vous pourrez vous aussi voir des « pros » de plus ou moins près, ainsi et peut-être surtout, que de nombreux spectacles, gratuits pour la plupart.
Alors n’hésitez pas : Lo Festenal, à la Grainerie, durant 3 jours très favorisés. Sachez en profiter. Nous souhaitons de notre côté une longue vie à cette belle initiative et en profitons pour saluer de la main nos amies d’Artscénica qui y tiendront un stand.
Du côté de chez C cédille, la saison touche à sa fin pour le nouveau né, Dr Louis, dont les prochaines représentations auront lieu en septembre, à Toulouse et Pinsaguel.
Le prochain stage est quant à lui à la fin de ce mois-ci et une proche intervention en entreprise va nous amener à travailler à nouveau, réfléchir et parler de la place du handicap dans la vie professionnelle.
En attendant de prochaines informations fraîches sur les activités pétillantes de C cédille, nous vous souhaitons de savoir profiter de ce printemps pour vous débarrasser des ultimes lourdeurs de l’hiver ici révolu.
Il y a une vraie jubilation à penser par soi-même et à se prendre par la main. Dr Louis nous le dit, Vous le savez et nous le savons ; ce n’est plus la peine d’attendre !
AVRIL 2011
Édito d’avril sur le fil
Après des semaines de création sur le plateau et des mois de préparation tout autour, nous sommes fiers de vous annoncer l'aboutissement de la création de Dr Louis - une aventure au coeur du mystère, toute dernière contribution de C cédille à la richesse de la scène théâtrale contemporaine.
Les premières représentations laissent présager une vie possible pour ce spectacle qui a été très chaleureusement accueilli par le public, et plutôt bien par les quelques professionnels ayant fait le déplacement. Tous les espoirs sont donc permis !
Un spectacle vivant est semblable à un organisme qui naît, croit et se développe tout au long de son existence. Un jeune spectacle demande toujours quelques petits réglages avant d'atteindre une forme finale qui pourra quant à elle mâturer au fil des représentations.
Dr Louis débute son cycle de vie de manière très enthousiasmante et nul doute que nous disposons avec lui d'un bel objet théâtral à vous offrir, digne de l'intérêt d'un public très large.
Accessible à un public large n'étant pas ici synonyme de populiste, n'en déplaise aux exégètes de "la chose culturelle".
Les prochaines dates de Dr Louis sont dans l'agenda, qui devrait continuer à se remplir. Vous en trouverez pour le moment sur les mois de mai et septembre.
Nous adressons à nouveau des remerciements à nos partenaires de création qui nous ont apporté confiance, accueil et soutien : Les mairies de Villeneuve Tolosane et Portet sur Garonne, le Théâtre Muscial de Pibrac.
Merci également au Conseil Général de Haute Garonne qui, part son aide symbolique, reconnait l'existence de notre travail.
Et merci à nos souscripteurs qui, par une initiative individuelle et une action que nous estimons citoyenne, contribuent à la construction culturelle.
Il y a une vraie jubilation à penser par soi-même et à se prendre par la main. Dr Louis nous le dit, Vous le savez et nous le savons ; ce n'est plus la peine d'attendre !
MARS 2011
Édito de mars en contraste
Le mois de mars, ah enfin ! Mois de tous les aboutissements : une belle intervention théâtrale en entreprise, riche de sens et de parole et la naissance en public d'un nouveau spectacle au terme de six semaines de création et de 7 mois de production !
Mois de tous les aboutissements ou aboutissements du 3e mois de l'année, qui est également le 7e de la saison... Oui le chiffre magique, toujours lui, associé au 3, pas mal comme assemblage pour les amateurs de numérologie ; bien plus quelconque pour les autres.
Le contraste de ce mois de mars-ci n'est pas seulement dû à sa position de charnière entre deux saison : "aura froid, bourgeonnera, pleuvra, prendra le soleil...". Non, le contraste ne vient pas que du fossé qu'il existe entre l'enthousiasme d'une équipe de création, qui se démène sur un projet artistique et le désintérêt que ce même projet ne parvient à bousculer chez les "experts" du secteur. Il ne vient pas non plus de collectivités qui poussent un secteur à se "structurer" et n'accordent aucune reconnaissance à des entités qui suivent les règles de l'art, pour cause de non lobbying ?
Le contraste de ce mois-ci, comme souvent, est constitué de petits bouts de ci et de morceaux de ça, de la confrontation de don, d'espérance, de dépit, de créativité, de joie, d'accomplissement, de lassitude, d'excellence (quel gros mot) et de désaveu ; de reconnaissance, d'enthousiasme et de passion, de revirement et d’aboutissement.
Oui, oui, rien d'exceptionnel, c'est exact. Rien que de très humain ; et c'est tant mieux, car c'est dans cette humanité que nous piochons l'envie de faire et de créer, de remettre en question et d'inventer. C'est dans cette humanité que nous trouvons, comme vous probablement, la force d'ignorer la copie et l'hypocrite, de faire en faisant fi des crédos, en donnant du sens à chacun de nos actes, artistiques ou sociaux.
Sur la face éclairée de tout ce contraste de mars, nous trouverons bien évidemment les premières représentations de "Dr Louis - une aventure au coeur du mystère", le spectacle tout fraîchement sorti des fourneaux de notre création.
A cette occasion, il est essentiel de citer les membres de l'équipe de création, de les remercier et de les féliciter pour la grande qualité de leur travail.
Un(e) metteur(e) en scène : Eva Bossaer
Une scénographe : Soizic Loquillard
Des comédiens : Rémi Jaladieu, Gaëlle Lecuyer, Patrice Ortega, Joachim Sanger et pour l'alternance, Lionel Sabattier
Un créateur/régisseur lumière : Steeve Dechelotte
Une costumière : Arielle Aubert
Une posticheuse : Ludivine Dulac
Ainsi que les membres de l'équipe qui ont travaillé autour/sur/dans/pour la création :
Un auteur/lien artistique : Jean-François Roustan
Une chargée de mission diffusion : Sandrine Marrast
Deux photographes : Jean-Robert Loquillard et Doria Roustan
Des remerciements également pour bénévoles de C cédille, leurs coups de main et leur confiance.
Quant à savoir ce que donnera le spectacle une fois mises bout à bout toutes ces contributions, la scène nous le dira, vous le dira... A moins que vous n'ayez déjà un avis en tant qu'expert, bien sûr.
Les prochaines dates de "Dr Louis" sont dans l'agenda, qui devrait continuer à se remplir. Vous en trouverez pour le moment sur les mois de mars, mai et septembre.
Merci à nouveau à nos partenaires de création qui nous ont apporté confiance, accueil et soutien : Les mairies de Villeneuve Tolosane et Portet sur Garonne, le Théâtre Muscial de Pibrac.
Merci également au Conseil Général de Haute Garonne qui, part son aide symbolique, reconnait l'existence de notre travail.
Et merci à nos souscripteurs qui, par une initiative individuelle et une action que nous estimons citoyenne, contribuent à la construction culturelle.
Il y a une vraie jubilation à penser par soi-même et à se prendre par la main. Dr Louis nous le dit, Vous le savez et nous le savons ; ce n'est plus la peine d'attendre !
FÉVRIER 2011
Édito de février espéré
On avait beau savoir le zébu pugnace et le dahu plus souvent raconté que rencontré, le mois de février était par ici espéré et attendu ; un peu comme cet édito ; merci d'excuser son retard.
En janvier s'est achevé le cycle court de la Formule stage que nous avons pu vous présenter sur ce site. Et achevé en beauté, pour ne pas dire dans le bonheur, avec des improvisateurs réjouis de s'être frottés et de s'être approprié les mystères du musement, du récit et de la narration. une suite est attendue au printemps avant le prochain cycle qui débutera à la saison prochaine.
En janvier toujours, l'équipe de conception de "Dr Louis - une aventure au coeur du mystère" s'est regroupée autour du metteur en scène pour donner corps à l'univers et couleurs au ton de cette nouvelle création. Et c'est en ce mois si attendu de février que l'équipe de création se lance dans le coeur du travail. Un travail qui aboutira, nous vous le rappelons le 19 mars prochain au théâtre Marcel Pagnol de Villeneuve Tolosane.
C cédille vous propose toujours une souscription-donation afin de financer ce spectacle de façon participative et de permettre aux souscripteurs-donateurs de suivre la création du plus près. Si la chose vous semble intéressante, contactez-nous ! En plus d'être une expérience enrichissante, la souscription-don vous permet de payer moins d'impôts. Que demander de plus ? Un bonus karmique ? Réjouissez vous : être souscripteur-donateur, c'est particulièrement bon pour le karma.
Dès sa création, le spectacle entame une petite tournée afin de vous rencontrer : le 25 mars à Portet sur Garonne, puis le 14 mai à Pinsaguel. Nous serons ravis de vous présenter ce nouveau bijou.
La morosité est là nous-dit on, le sourcil se doit d'être froncé et l'horizon économique et social bouché, et c'est probablement vrai. Nous avons choisi de continuer à construire, sans renier nos valeurs, et nous souhaitons vous retrouver sur ce chemin.
Il y a une vraie jubilation à penser par soi-même et à se prendre par la main. Vous le savez, nous le savons ; ce n'est plus la peine d'attendre.
Au plaisir de vous retrouver dans une salle ou un lieu public !
SEPTEMBRE 2010
Édito de septembre pour les coeurs tendres
Les coeurs tendres sont à la fête en septembre, mois du tiers payant, des petites paniques enfantines et de la redécouverte de son environnement. C'est le moment de lâcher la bride à sa nostalgie, faire revenir les anciens parfums et se plonger dans de nouveaux rythmes qui, pour les moins bien lotis, ressemblent étrangement aux rythmes d'avant l'été et, pour ceux qui ont un peu plus de couleurs dans leur vie, s'annoncent à nouveau différents.
Et pendant que les infortunés qui ont une conscience s'aperçoivent que la routine prévaut parfois aux changements de saison et saignent du coeur, ou parfois des yeux, les regards brillants des suivants rappellent les mines effarés des élèves en découvrant les nouvelles têtes et les nouvelles modes de la rentrée.
La rentrée des ateliers accompagne également le mois de septembre, et cette saison, C cédille vous propose plutôt une rentrée des stages, avec le retour de la si belle "Formule Stage" trop longtemps délaissée.
Pensez, c'est génial : le même nombre d'heures de pratique que lors d'un atelier hebdomadaire, mais sous forme d'une série de stages intensifs égrainés au fil de la saison, plutôt que d'un rendez-vous à heure fixe en fin de journée (que vous êtes sûrs de manquer entre deux et dix fois). Les ateliers ne durent plus trois longues heures en soirée de semaine, mais un bon week-end tous les deux mois environ, histoire d'apprendre et de pratiquer jusqu'à plus soif, avec de vrais temps d'échanges et de digestion.
Le tout avec un petit goût de vacances à répétition, comme une bulle anti-routine qui reviendrait vous voir plusieurs fois dans l'année...
On ne le dira jamais assez, la créativité ne germe pas dans la routine ; l'épanouissement non plus d'ailleurs, mais cela vous le saviez déjà, non ?
Du côté de nos recherches vidéos, de nouvelles expériences vont prochainement voir le jour, tandis que l'écriture du prochain spectacle de C cédille s'est achevée avec un titre qui en dit long : "Dr Louis, une aventure au coeur du mystère".
Tout le monde est ici très excité, comme vous pouvez l'imaginer. La création aura lieu cet hiver pour de premières représentations au printemps. Bien sûr, nous vous tiendrons ici et là au courant de l'avancement de ce joli projet.
Alors, hop, hop, un rayon de soleil ou deux tant qu'il en reste, du grand air si on en souhaite et du spectacle vivant, histoire de se rappeler que le lien social et la culture sont des amis proches.
Et s'il vous plaît, surtout, n'oubliez pas : penser par soi-même est essentiel et très bon pour le teint, même si le moral en prend parfois un coup. Alors bon teint et bonne pensée libre !
JUILLET-AOUT 2010
Édito en feuilles de mai revisité en juillet
On peut faire dire ce que l'on veut aux chiffres, et personne ne s'en prive, ne niez pas. On peut également faire à peu près ce que l'on veut avec une feuille ; tout dépend de son genre. Feuilles de calcul pour les administrateurs et les commerçants, feuille de route pour les chauffeurs et les chargés de production, feuille blanche avec ou sans trauma pour les auteurs ou les amoureux, feuille de match pour les entraîneurs et leurs athlètes, de cannabis pour le reggae ou de chou pour le quotidien du matin. Les feuilles sont à l'image de leur utilisation, comme leurs utilisateurs sont à leur image...
Quelle feuilles êtes-vous, quelle feuille sommes-nous ? Pour quelle fonction, quel usage ?
Tout reste à décider et à construire. La feuille voit le jour avec sa forme mais sa fonction définitive reste à trouver, à inventer. Nous sommes plus que la somme des images projetées sur nous, vous pouvez être plus que la somme que transporte votre portefeuille ; il est certain que nous devons être plus que la simple expression physique d'un égo.
Les feuilles qui sortent de nos branches sont ces temps-ci celles de la recherche vidéo, avec la poursuite de la série "art pur", de la performance à prendre au degré de votre choix.
La saison prochaine commence également a se préfigurer avec une poursuite des ateliers qui verra le retour de la si célèbre et appréciée "formule stage" trop longtemps délaissée.
Pensez, c'est génial : le même nombre d'heures de pratique que lors d'un atelier hebdomadaire, mais sous forme d'une série de stages intensifs égrainés au fil de la saison, plutôt que d'un rendez-vous à heure fixe en fin de journée (que vous êtes sûrs de manquer entre deux et dix fois). Les ateliers ne durent plus trois longues heures en soirée de semaine, mais un bon week-end tous les deux mois environ, histoire d'apprendre et de pratiquer jusqu'à plus soif, avec de vrais temps d'échanges et de digestion.
Le tout avec un petit goût de vacances à répétition, comme une bulle anti-routine qui reviendrait vous voir plusieurs fois dans l'année...
On ne le dira jamais assez, la créativité ne germe pas dans la routine ; l'épanouissement non plus d'ailleurs, mais cela vous le saviez déjà, non ?
Et une confirmation pour passer un été réjouissant : la saison prochaine verra la naissance d'une nouvelle création de C cédille, parce que cela commençait à manquer... Docteur Louis viendra nous rendre visite avec son chapelet d'aventures et de vitamines. Histoire à suivre donc.
Alors, hop, hop, un rayon de soleil ou deux, une terrasse, un festival plein de croisements et des spectacles vivants, histoire de se rapeller que le lien social, c'est vous. Sachons ne profiter.
Après l'avoir éteinte, vendez-donc votre télé, vous pourrez partir en week-end.
MARS 2010
Édito bourgeonnant de mars
Le bourgeon est au printemps ce que le mensonge est à la trahison, mais aussi ce qu'un premier rendez-vous est à une nouvelle rencontre, un premier baiser à une passion naissante...
Et ce printemps-ci bourgeonne de projets politiques plein de promesses d'un avenir encore meilleur que le dernier, vous savez, celui qui s'achève ces jours-ci pour aller au passé. Encore une fois, les enjeux sont forts pour votre région, les enjeux sont nombreux pour votre qualité de vie, pour votre avenir professionnel, les enjeux sont majeurs pour votre secteur d'activité. Ne nous y trompons pas...
A l'heure où la conscience politique s'exprime en comparant des citations et dans ce moment où militantisme et inféodation se confondent hélas bien souvent, il est temps de choisir votre affiliation locale. Quels seront donc vos prochains saints patrons ? Regardez donc tous ces jolis bourgeons, voyez comme leurs couleurs sont vives.
Le début du printemps annonce aussi, pour ne pas dire surtout, ce serait irresponsable, le début des festivals et des programmations qui vont voir dehors si elles y sont, le retour des terrasses et des lieux de mélange ouverts, moins confidentiels. Et les bourgeons de ces espaces de vie ou de parole sont aussi prometteurs que les précédents. Ils auront au moins le mérite de porter votre parole si vous vous y trouvez.
Pour C cédille le printemps est également à la parole avec des projets d'actions et d'interventions au service des préoccupations et de la parole de certains de nos contemporains ; certains de ces inconnus qui composent la masse informe et toujours redéfinie du, des public(s). L'opportunité nous a effectivement été donnée, dans le cadre de l'Entreprise et dans celui de l'action sociale de mettre sensibilités et savoirs faire au service de la parole de personnes, d'individus, de gens.
Un nouveau stage arrive également qui s'annonce aussi enrichissant que le précédent, tandis que l'atelier de pratique amateur poursuit son travail de recherche et d'expérimentation dans ce qui semble être le meilleur des états d'esprit.
En attendant d'avoir le plaisir de vous croiser lors d'un espace de parole ou dans un lieu d'échange, il nous reste à vous souhaiter de jolis bourgeons et de vraies rencontres.
Ah oui, n'oubliez pas d'éteindre votre téléviseur.
JANVIER 2010
Édito de la saucisse
Parce qu'il paraît qu'il faut une rime en "isse" pour débuter 2010. Et puis il est vrai que cet édito n'avait pas encore eu l'occasion de chanter les louange de ce met pourtant délicieux, quelle que soit la viande qui la compose ou son mode de préparation.
Alors, pourquoi se refuser le plaisir de lancer ce riche cri de ralliement en guise d'auspice à la nouvelle année ? Aucune raison de ne pas se faire plaisir tout en faisant plaisir à cette nouvelle tradition des crétines rimes calendaires : la saucisse c'est bon, mangeons-en !
Il y en aura peut-être hélas, pardon ; il y aura probablement pour trouver à redire à cette assertion, arguant à loisir que la saucisse ceci ou la saucisse cela, qu'il est mieux de la percer quand elle se cuit ou bien qu'au-contraire-malheureux(se)-la-diététique-nous-dit-de-ne-jamais-la-percer, ou encore que l'accompagner de beurre est un redondance criminelle et ainsi de suite en direction de l'infini.
Comment oublier en ce nouveau début d'année que l'affirmation de l'individu passe à présent par l'affirmation de sa propre identité et que celle-ci, à l'instar du débat dangereusement instrumentalisé censé porter sur la nationalité, ne semble plus pouvoir s'exprimer que par l'opposition, le refus, l'objection et l'affirmation-droit-dans-ses-bottes.
"Je m'oppose, donc je suis", joli mot d'ordre identitaire qui nous est proposé là, de droite et de gauche. Presque un cri de guerre... Bientôt un cri de guerre. Le parfais cri de guerre civile à vrai dire.
Mais l'on s'alarme, on s'énerve, on s'excite alors que la nouvelle année est encore toute fraîche et qu'elle attend de se gonfler de nos voeux et résolutions. attention, à vos voeux, prêts ? Partez.
Du côté d'ici, ils se feront simples : avoir la possibilité de continuer à côtoyer des personnes différentes avec qui partager des envies, des idées, des émotions ; pouvoir continuer d'exercer, en toute humilité, l'une des plus belles activités humaines.
Si par hasard vos voeux sont un tout petit peu similaires aux notres alors, pas de doute, nos routes finiront bien par se croiser.
en attendant ce moment précieux, bonne saucisse et bon courage.
DÉCEMBRE 2009
Édito de la saison débutée
Débutée et bien débutée même du côté de C cédille. Nous espérons qu'il en va de même pour vous bien sûr et quant à "eux"... RAF... qui sont "ils" déjà ?
Bien débutée, et sur des chapeaux de roue même, avec de la création, de la création et encore un petit peu de création s'il vous plaît ; merci.
Les "nouveaux ateliers de C cédille " sont lancés et prometteurs, les stages arriveront un peu plus tard et l'équipe artistique se regroupe et se modèle au gré des projets et des aspirations... Que demander de plus ?
Les recherches lancées sur l'outil vidéo progressent et bourgeonnent avant de donner leurs fruits, ce qui n'est pas désagréable pour une fin d'automne. Les projets de création s'affinent quant à eux et nous annoncent de jolis moments de partage avec vous.
Car le partage semble bien vouloir être un des thèmes de cette saison, accompagné de la volonté de sens qui se dégage un peu partout autour de nous. Comme si nous étions nombreux, finalement, à vouloir en finir avec le terrorisme de la forme pour la forme, et avec les contre vérités qui empêchent de s'épanouir telles que : "respirer vite permet de respirer mieux" ou "si je ne dis rien c'est que j'en ai beaucoup à dire" ou encore "quand je prend des poses, je m'impose au monde"... A vous de continuer cette liste selon les exemples dont vous disposez sous le coude.
Du neuf, de la rencontre, de l'échange et du sens, tout cela assorti d'un peu de temps pour garder du recul et donner du souffle, voici notre programme pour un hiver chaleureux. S'il vous agréée, il est à votre disposition. Laissons donc les traders survitaminés construire leurs ambitions à coup d'agitation névrotique et prenons le temps d'être, tout simplement. C'est encore ainsi que nous dresserons les plus fermes des barricades.
C'est sur ces bonnes paroles qu'il nous reste à vous dire à bientôt si possible. continuez à sortir de chez vous et si vous restez dedans, éteignez donc cette télé !
Oui celle-là, la machine à créer des tics verbaux et de la pensée creuse...
Là ! Mais si, là !
SEPTEMBRE 2009
Édito de la rentrée agitée
Leur rentrée, ta rentrée, ma rentrée, sa rentrée, les rentrées...
La rentrée en somme.
Que dire à propos de la rentrée qui ne l'ai déjà été dit ou écrit à foison ? Nous en connaissons tous les mille petits détails, bonnes jubilations et vrais énervements. Elle vient également avec des retour de mémoire subis, des réveils d'habitudes engourdies et des approximation calendaires qui nous mettent à mal. Comme l'année dernière, comme l'année prochaine, comme tous les ans, la rentrée se fait rentrée et nous fais découvrir le nouveau paysage de notre ville, de notre cadre de travail et de nos amis.C'est la magie de la rentrée, cette magie qui touche même ceux qui ne sont pas "partis" ou qui n'ont pas "arrêté"...
C'est magique, bien qu'attendu.Comme quoi la magie n'est pas basée sur la surprise ni sur la performance.En effet : "plein la vue" ne veut pas dire plein de coeur, ou de sens, ni même plein d'âme ; et "plein de vitesse" ne veut pas dire plein de rythme et encore moins plein de souffle.Ce qui est vrai pour la rentrée, est également applicable aux arts de la scène en général et au théâtre en particulier. Vous le saviez déjà, mais il est des choses qui sont bonnes à se redire.C'est donc les yeux emplis d'étincelles et le coeur brûlant de renouveau que nous entamons cette nouvelle rentrée qui ne peut qu'éclipser la précédente en plaisir, rencontres, ouverture et générosité.
Autour de multiples projets de création, c'est avec une nouvelle équipe artistique, mûre et pourtant pleine de curiosité, que C cédille se lance dans cette nouvelle saison. Des ateliers rénovés, une approche rafraîchie, une ouverture plus concrète et des envies, enfin ; de quoi trouver de multiples occasions de vous rencontrer, retrouver et découvrir, au gré de nos propositions ou bien des vôtres. En attendant que ce moment arrive, nous vous invitons à rester éveillé(e)s, et à continuer d'échanger. Le morne moule consensuel nous guette, sachons lui échapper.Il a un beau sourire, c'est vrai, mais ses dents sont pourries.
JUILLET 2009
Édito de l’été assumé (?)
Un nouvel été s'offre à nous, avec sa foison de festivals, du moins avec sa foison de survivants car, entre le désengagement de notre ami l'Etat et les divers recentrages ou resserrements budgétaires, il y a des chances que vous trouviez la proposition moins truculente, peut-être un moins variée également que l'été dernier ; Mais il est temps de l'apprendre : "diversité" ne veut pas forcément dire "variété", hou ! Quel vilain mot que celui-là dans le domaine des Arts et de la Culture.
l'argument du saupoudrage à éviter est toujours d'actualité (mais a-t-il seulement jamais quitté le devant de la scène), accompagné de ses amis les "pôles structurants". Aidons peu de structures mais aidons les fort, et reposons nous sur nos pôles pour repérer les gens à aider demain... Comment ? voilà des années que tout le secteur crie les dangers de ce système qui facilite le clientélisme et favorise le culte de la personne autant que celui de l'Ego ? Ah bon, ces phénomènes détestables et destructeurs sont connus pour être les ennemis de la créativité et de la pensée originale ? Bah-bah-bah.
Le cadrage, le repérage-filiation et l'acquisition du parler Kulturel sont d'efficaces outils de contrôle qu'il serait triste d'abandonner... Dommageable même, si, si, nous le savons : perdre le contrôle, c'est mal !
Voici un bon sujet de méditation possible pour vos journées chaudes et vos soirées pétillantes à venir. Et si vous croisez des gens, pourquoi ne pas méditer dessus ensemble ?
C'est donc un été méditatif et créatif qui attend C cédille, avec notamment la préparation de nouveaux stages pour les non professionnels qui s'annoncent plus drôles et plus riches que jamais. Et si le soleil est aussi généreux que prévu, cet été devrait également voir émerger une nouveau projet de spectacle qui permette de poursuivre le travail de recherche de la compagnie. Bientôt d'autres nouvelles ici-même nous le souhaitons.
En vous souhaitant le plus agréable et le plus constructif des étés, qu'il soit une nouvelle occasion de refuser la becquée de la pensée, fût-elle séduisante.
Au plaisir de vous croiser au détour d'un festival survivant ou d'un spectacle vivant.
JUIN 2009
Édito du printemps arrivant
ATTENTION ! ANNULATION DE LA REPRESENTATION DU 18 JUIN PROCHAIN !
Ciel clair et parfums de fleurs, terre fraîche et gorgées d'hormones, voilà du vrai printemps qui s'installe pour vivre avec, pour construire dedans, dans le fond comme dans la forme. C'est le moment tant attendu d'ouvrir à nouveaux nos fenêtres pour laisser filer les bouloches des coins sombres et inviter le soleil à l'intérieur.
Du côté d'ici, voilà en effet les derniers vieux oripeaux crasseux de l'hiver gluant qui nous quittent, pour laisser la place à des montagnes de possibles, à des océans de destinations. En espérant qu'il en soit de même du côté de chez vous.
Reste à choisir les montagnes à gravir et les océans à parcourir, mais quand le poids de la routine se fait oublier, l'instinct reprend ses droits de création et quand le couvercle du silence est fissuré, les échanges de parole peuvent se faire plus clairs, plus spontanés, plus gratuits également.
Autant de perspectives qui collent avec cette nouvelle saison-de-bout-de-saison qui nous permet de sortir à nouveau de nos capuches, de quitter les moufles et qui nous invite à laisser respirer nos corps.
Pour C cédille, c'est le temps de la recherche et de l'expérimentation qui s'ouvre, ce qui dans le secteur indépendant se dit aussi : "le temps des vaches maigres et des yeux qui brillent". Bientôt donc la mise en chantier de nouvelles choses à vous proposer sur scène et ailleurs ; vous pourrez en voir les indices par ici.
A bientôt, donc, en vous souhaitant de conserver votre esprit aussi ouvert que vos fenêtres et de profiter de ces rencontres qui s'offrent.
MARS 2009
Édito de l’hiver finissant
Un hiver long et pluvieux, c'est un peu comme un coeur vivant piétiné par une confiance trahie, cloué sur une planchette par les mensonges de la culpabilité...
Tout y est, les frissons spasmodiques et les larmes à profusion. Non ?
Une image excessive peut-être ?
Ou exagérée ?
Peut-être, probablement ou encore sûrement, carrément, certainement ou évidemment, puisque tous ces mots veulent à présent dire la même chose.
Il est vrai que l'époque est au détournement des mots et du sens, il est normal de faire des compromis avec le réel, d'entendre ou de voir ce que l'on veut plutôt que d'écouter ce qui est dit et de regarder les faits. La force de notre époque est de ne plus avoir besoin d'histoire ; quel besoin est-il en effet d'avoir une Histoire quand le passe temps valorisé par les édiles, sponsorisé par "consensus mou magazine", est le révisionnisme en direct ?
Quand nous sommes prêts à croire que "diversité" et "mixité" sont des synonymes, quand nous acceptons qu'il "ne peut y avoir de culture sans identité" et que l'expression "j'assume" veuille dire "je m'en tape", il est normal que le mensonge devienne une vertu et que les faits soient moins convaincants que des fables rassurantes à force de bons sentiments.
Il ne reste alors qu'à utiliser des images plus fortes que la sardine du vieux port pour se faire comprendre...
Le bon côté, bien sûr, est que notre imagination va se développer à force de concevoir des allégories de plus en plus vibrantes et les conversations à venir s'annoncent autant amusantes que pleines de couleur.
Que ce devoir d'imaginer ce que l'on voit, dit ou se fait dire, risque peut-être de nous couper un peu plus du réel n'est pas un argument recevable ; pas plus que celui qui pourrait nous prédire que l'abus de logique spécieuse et de mauvaise fois pour tout justifier, la totalité de nos interactions ne deviennent absurdes au point de de plus pouvoir exister. Et quand il est question de moins interagir avec ses semblables, pourquoi continuer à y réfléchir ? D'ailleurs, pourquoi réfléchir encore, puisqu'il suffit de le dire ? Pourquoi perdre du temps à le faire ?
Oui, vous avez raison, l'hiver des fois, c'est long.
Si vous le voulez bien, profitons donc de cette lancée pour préparer activement le printemps et faisant un premier ménage dans nos têtes : Tolérer ne veut pas dire tout accepter, laïcité ne veut pas dire société chrétienne, compassion ne veut pas dire commisération et respect ne peut vouloir dire manipulation.
Comment, il n'est pas question de "par contre" ni des mille autres expression vides de sens portées par les chaînes de divertissement ? Et bien non, celles-là, nous vous laissons le soin de leur faire la peau vous-même et nous serons heureux de mettre en ligne vos revendications.
Et d'ici là, bien sûr, nous serons heureux de vous croiser lors de la représentation d'un spectacle vivant, d'ici ou d'ailleurs, parce qu'en cette fin d'hiver, il est urgent de vivre. Il est urgent de se mélanger.
JANVIER 2009
Édito du coeur de l’hiver
Janvier gelé, janvier glacé, mais janvier éveillé !
(ne pas oublier le vibrato)
Car le temps des voeux est arrivé, sincères ou formels, avec son petit ami le temps des résolutions, celles qui sont à tenir, qui décorent simplement la conversation ou qui sont plus agréables à entendre qu'à prononcer. Ah oui, la tradition, c'est bon...
Dans ce pépiement continu du premier mois de l'année, chacun se retrouve emmitouflé des meilleurs voeux et plus belles réussites souhaitées par à peu prêt toutes les personnes rencontrées. Il est possible, au milieu d'une telle profusion d'effusions si chaleureuses, de se sentir entouré d'individus bien intentionnés ; il est même tentant d'imaginer la nouvelle année partie sur de meilleures bases que la précédente, car après tout "si l'envie est là..." Qu'est-ce qui empêche le système qui nous détient de s'assouplir, la routine du quotidien de se faire inventive et la malveillance de disparaître de la surface du globe ? C'est sûr, cette année va voir tout changer.
Qu'est-ce qui fait mourir une tradition : y mettre fin ou en faire une habitude sans se souvenir de sons sens initial ? Connaissez-vous d'ailleurs le sens initial de cette tradition là ? Vos voeux s'en approchent-ils un peu ? Et vos résolutions ?
Pourrait-il y avoir quelque chose de mort dans cette habitude ? Et sinon, d'où vient cette odeur ?
Mais rassurez-vous, C cédille et les individus qui y vivent sont également très entourés de bonnes volontés, de meilleurs voeux et de vraies belles résolutions, et nous n'avons aucune leçon à donner... toujours pas. Il y a ici en revanche des envies de créer, des besoins de fabriquer et d'échanger, de construire en commun et de rester pimpants.
C'est sur ces pieds là que s'entame l'année 2009 par ici, une année de renouveau et de remise à neuf, pour fêter joyeusement les bientôt quinze années d'existence de C cédille. D'ailleurs si l'humeur reste souriante, préparez-vous à venir célébrer ce score en notre compagnie en septembre prochain.
D'ici là, sachons rester vivants et éveillés, mais surtout, sachons dire, sachons rire.
NOVEMBRE 2008
Édito du renouveau
Et voici la rentrée passée, avec son cortège de déconvenues, et défaillances, mais aussi de surprises, et surtout de possibilités nouvelles.
Ainsi, bien que C cédille ai dû abandonner l'idée de donner des ateliers réguliers durant cette saison, les stages que nous vous proposerons laissent présager un vrai renouveau dans notre approche de la pratique amateur et de la formation professionnelle. Et ce renouveau nous apportera du Beau, c'est sûr. Des rencontres seront de fait au rendez-vous de la saison et devraient porter des fruits appétissants pour la saison prochaine.
De même, de belles rencontres artistiques s'annoncent autour des <i>Apéros d'impro</i> avec l'arrivée de féminité dans l'équipe et la reprise d'un travail de recherche trop longtemps laissé de côté, rendu à nouveau possible grâce à l'enthousiasme généré par la fraîcheur apportée par le changement.
Le début de saison maintenant "encaissé" et la structure maintenant reconstruite pour vivre de nouvelles aventures humaines et artistiques dans de bonnes conditions, nous vous invitons à venir les partager avec nous.
Après les voeux du mois de septembre de rester mordants, pimpants et vivants, nous avons le plaisir de vous annoncer que la saison s'annonce effectivement des plus pimpantes et que l'esprit C cédille est plus vivant que jamais.
C'est donc avec un vrai sourire que nous sommes disposés à poursuivre notre futile combat ; celui que nous menons à notre façon contre les moulins de l'hypocrisie, du jugement et de la "pensée" unique...
Préférons le rire au silence de la soumission, préférons le mouvement à l'inertie du consensus et par dessus tout, assumons notre médiocrité, ce n'est jamais qu'un synonyme d'égalité !
Au plaisir de vous croiser ici où là, vous qui n'êtes pas mieux que celle-ci ou que celui-là, mais qui êtes et ne vous imaginez pas.
SEPTEMBRE 2008 bis
Édito de rentrée commenté
Le choc du mois de septembre force à changer un édito plein d'espoir par un édito commenté, merci de pardonner à une sensibilité de s'exprimer.
Déjà ?
Enfin ?
Encore ?
Pourquoi ?
Amusant comme des questions lancées en fin de saison peuvent résonner tout autrement au terme de l'été, au moment de débuter une nouvelle saison... Non ?
Comme prévu, notre été fut chaud et vacancier, voyageur pour certain et casanier pour d'autres ; méditatif et constructif pour l'ensemble, nous pouvons l'espérer... Et nous l'espérons.
Force nous est de constater qu'il fut aussi destructeur au vu de notre dernière mésaventure (cf. le fichier d'en-tête)
Les nouvelles annoncées en début d'été ne sont pas encore toutes au rendez-vous, mais certaines arrivent et vont commencer par la conception des ateliers que C cédille peut vous proposer à vous comédiens et comédiennes amateurs, futurs professionnels ou déjà professionnels.
Fini la dissociation entre "nouveaux" et "anciens", "débutants" et "confirmés", ce schéma qui a correspondu à un moment du parcours de C cédille est à présent obsolète et véhicule malgré lui l'idée que la différence de "niveau" peut à elle seule définir les relations entre les individus ; et bien que cette vision, proche d'un apartheid, puisse plaire à certains conseillers techniques très documentés, elle nous déplait profondément et va à l'encontre du projet porté par C cédille depuis sa création.
Il était donc temps de passer de cette différence subjective entre les ateliers à une autre, bien plus profonde et qui corresponde d'avantage à ce que viennent y chercher les participants : de la pratique ou de la scène...
Hélas le changement, bien qu'annoncé et attendu n'est pas toujours le bienvenu et la vision hiérarchique répandue dans notre société trouve ses échos dans des lieux insolites et provoque des ruptures profondes
Côté spectacle, les Apéros d'impro poursuivent leur route sur Toulouse et partout ailleurs, alors parlez-en autour de vous si vous le pouvez, car si nous ne sommes toujours pas des commerciaux, le bouche à oreille reste notre meilleur ami.
Et ici le renouveau va également s'inviter, sachons l'accueillir avec le respect qui lui est dû.
La dernière création de la compagnie l'ayant laissée exsangue, faute d'intérêt des experts, puis de curiosité des professionnels, la saison va être à la création de petites formes qui reposent sur de petits budgets... conservons la surprise quelques instants encore.
A n'en pas douter, voici une saison qui s'annonce pleine de nouvelles expériences, pas forcément toutes attendues, et sans doute d'une nouvelle façon de poursuivre le projet de C cédille : continuer de faire vivre un théâtre ouvert sur le monde, certes, mais d'abord ouvert à tous, sincère et débarrassé de ses complexes ; fait par des citoyens pour des citoyens, jamais en fonction de plans quinquennaux ni d'objectifs trimestriels.
Comment, le projet de C cédille est futile, et l'improvisation théâtrale décriée par les "spécialistes" ?
Cela se traduit pour nous, en français, que notre activité est indispensable et notre spécialité incontrôlable. Que trouver comme meilleure raison de soutenir l'une et de toucher à l'autre ?
Restons pimpants, restons mordants, Restons vivants,<i> nous préférerons toujours le dialogue au jugement
SEPTEMBRE 2008
Édito de début de saison
Déjà ?
Enfin ?
Encore ?
Pourquoi ?
Amusant comme des questions lancées en fin de saison peuvent résonner tout autrement au terme de l'été, au moment de débuter une nouvelle saison... Non ?
Comme prévu, notre été fut chaud et vacancier, voyageur pour certain et casanier pour d'autres ; méditatif et constructif pour l'ensemble, nous pouvons l'espérer... Et nous l'espérons.
Les nouvelles annoncées en début d'été ne sont pas encore toutes au rendez-vous, mais certaines arrivent et vont commencer par la conception des ateliers que C cédille peut vous proposer à vous comédiens et comédiennes amateurs, futurs professionnels ou déjà professionnels.
Fini la dissociation entre "nouveaux" et "anciens", "débutants" et "confirmés", ce schéma qui a correspondu à un moment du parcours de C cédille est à présent obsolète et véhicule malgré lui l'idée que la différence de "niveau" peut à elle seule définir les relation entre les individus ; et bien que cette vision, proche d'un apartheid, puisse plaire à certains conseillers techniques très documentés, elle nous déplait profondément et va à l'encontre du projet porté par C cédille depuis sa création.
Il était donc temps de passer de cette différence subjective entre les ateliers à une autre, bien plus profonde et qui corresponde d'avantage à ce que viennent y chercher les participants : de la pratique ou de la scène...
Côté spectacle, les Apéros d'impro poursuivent leur route sur Toulouse et partout ailleurs, alors parlez-en autour de vous si vous le pouvez, car nous ne sommes toujours pas des commerciaux et parce que le bouche à oreille reste notre meilleur ami.
La dernière création de la compagnie l'ayant laissée exsangue, faute d'intérêt des experts, puis de curiosité des professionnels, la saison va être à la création de petites formes qui reposent sur de petits budgets... conservons la surprise quelques instants encore.
A n'en pas douter, voici une saison qui s'annonce pleine de nouvelles expériences et sans doute d'une nouvelle façon de poursuivre le projet de C cédille : continuer de faire vivre un théâtre ouvert sur le monde, certes, mais d'abord ouvert à tous, sincère et débarrassé de ses complexes ; fait par des citoyens pour des citoyens, jamais en fonction de plans quinquennaux ni d'objectifs trimestriels.
Comment, le projet de C cédille est futile, et l'improvisation théâtrale décriée par les "spécialistes" ?
Cela veut donc dire, en français, que notre activité est indispensable et notre spécialité incontrôlable. Que trouver comme meilleure raison de soutenir l'une et de toucher à l'autre ?
Restons pimpants, restons mordants, Restons vivants.
AVRIL 2008
Édito printanier
Il est là !
Arrivé sans prévenir dans le toulousain avec un peu d'avance sur le calendrier, porteur d'espoirs et de bourgeonnements, d'évolution sinon de renouveau,
faisant espérer le placard aux couvres-chef hivernaux et aux parapluies en tout genre.
Sans savoir précisément ce que nous promet la numérologie pour cette nouvelle saison de mi-saison, nous pouvons nous réjouir que le recentrage reposant
et regroupé de C cédille semble porter les fruits de ses promesses : de nouveaux projets de spectacles, l'intégration d'un nouveau comédien dans la compagnie
et l'évolution des Apéros d'impro qui viennent de fêter leurs 10 ans de vie et 268 représentations, ce qui n'est pas si mal dans un pays où la durée de vie moyenne d'un spectacle
est de 9 représentations.
Cette longévité, nous ne la devons pas qu'à l'extraordinaire énergie vitale qui anime les membres passés ou présents de la compagnie, mais bien à la curiosité et la fidélité d'un public disposé
à découvrir des formes théâtrales alternatives et/ou marginales. Alors, en ce début de 11e année de vie des Apéros d'impro, recevez nos remerciements du fond de nos coeurs.
Recevez également tous nos encouragements à rester curieux, impertinents et ouverts à la découverte, tandis que nous nous engageons à nourrir notre recherche artistique de ces valeurs.
L'heure du grand déménagement arrive pour C cédille qui pourra bientôt tourner une nouvelle page dans son évolution avec, nous le souhaitons de nouvelles et jolies choses à faire, construire et partager.
Tandis que le 21e siècle ne semble pas parti pour être spirituel, mais qu'il semble bien vouloir "être", peut-être faudrait-il en teinter les premières années de développement personnel et c'est un chemin
que C cédille vous propose d'emprunter avec elle.
Après les graves crises successives vécues dans le spectacle vivant au fil des modifications des annexes 8 et de 10 de l'assurance chômage (qui ont eu pour effet de chasser de nombreux intermittents du
spectacle de l'exercice leur profession), voici venir une nouvelle mesure qui semble... En mesure de mettre à mal les employeurs des intermittents survivants : le numéro d'objet. Applicable au 1er avril,
alors qu'aucune information cohérente n'a été fournie aux employeurs, dans le plus pure style des décisions administratives ubuesques. Sans vous assommer de détails techniques, sachez simplement que ce numéro
équivaudra à l'autorisation de salarier des intermittents sur tel ou tel projet, sachant que pour l'instant, seules les représentations données dans des lieux de spectacle (détenteurs d'une licence) seront permises !
Quid des spectacles donnés dans les prisons, les bars, les entreprises ? Et bien pour l'instant, ce ne sont plus des spectacles !
Affaire à suivre, donc, avec les sourcils froncés.
Ce printemps s'annonce donc bien comme une mi-saison très contrastée, avec un soleil de plus en plus chaud, mais aussi beaucoup de pluie et quelques retours de gelées mortelles... Si nous pouvons donc préparer les sandales,
il faut quand-même garder ses gros pulls à portée de main. Et s'apprêter sans doute à un été rempli de festivals bloqués, si un peu de raison ne revient pas dans les têtes pensantes de l'unedic.
Alors au plaisir de vous revoir au soleil de préférence, ou sous un pull avec une pancarte à la main, sinon.
En tout cas, continuez donc de vous mélanger, cela vous va si bien au teint.
OCTOBRE 2007
Édito de prime hiver
Rentrée des classes : check !
Début de saison : check !
Reprise des ateliers : check !
Reprise de la programmation : check !
Rentrée sociale : check ?
La fin d'une année "neuf" et l'annonce d'une année "un" voudrait dire, pour nos amis férus de numérologie, le passage du chaos, parfois créateur aussi,
à celui du renouveau, de l'unicité, de la création. Puissent-ils avoir raison...
La numérologie s'applique en plein de côté de C cédille en tout cas qui, à l'aube de sa treizième saison (ce qui nous donne un "quatre"
enthousiasmant et porteur d'équilibre), se recentre, se regroupe, se re-pose ?
En tout cas se remet de ses émotions.
Bientôt de nouveaux locaux, prochainement de nouveaux spectacles. Comme un nouveau départ. Mais un nouveau départ qui s'appuie sur de la vie, du plaisir et de l'action qui, joliment chamarrées et bien que passées
ne peuvent que nourrir un futur tout aussi vivant, souhaitons le.
La formation amateur prend donc un tour nouveau tout à fait excitant dans lequel le Fond va pouvoir s'épanouir en osmose avec la Forme, tandis que les Apéros d'impro ont le bonheur de renouer avec le public toulousain qui s'avère toujours aussi généreux et disposé au mélange.
Que du bonheur en somme, mais vous savez ce que c'est, il suffit d'attendre une bonne nouvelle, et le "quatre" qui arrive en sera une, pour se découvrir impatient !
Ah la la, cette impatience qui bouillonne ... C'est le sang de la jeunesse qui court dans les veines, pourraient dire les vieux sages qui
nourrissent les pigeons et regardent le monde galoper depuis leur banc ombragé...
Reste à croire, à espérer ? Non, à faire en sorte que cette fin 2007 ne nous forcera pas tous à galoper dans nos terrier, mais bien qu'elle permette
à la 2008 de nous offrir la possibilité de faire galoper un avenir souriant vers nous-mêmes et nos enfants.
Alors, c'est à nouveau la jolie chanson à entonner : Allons y pour les envies, nourrissons nos actions de révoltes nourrissantes et changeons donc nos colères en projets...
Plein de vie.
Et surtout, parlons, parlons, parlons, et échangeons.
AOÛT 2007
Édito de l’été
Et voilà une nouvelle saison qui s'achemine vers sa phase finale : l'été !
C'est toujours émouvant une saison qui s'achève en bronzant, enthousiasmant même quand le bronzage s'acquiert au gré des festivals parcourus ou simplement reposant, quand les festivals réussissent à se passer de vous.
C'est en tout cas toujours touchant pour une compagnie indépendante d'achever une saison en prévoyant la suivante ; rassurant même dans la mesure où cela signifie que sa vie se poursuit ; souriant au souvenir de toutes les
rencontres, aventures, expérimentations, échanges, tentatives et accomplissements qui ont marqués la saison qui s'achève, et plus encore dans l'attente de tous ceux qui ne manqueront pas de marquer la saison nouvelle qui s'annonce après elle.
Et c'est à nouveau sur une note positive que s'annonce la fin de saison pour C cédille avec, entre autres, un naufrage financier évité, notamment grâce au soutien (et aux dons) d'un certain nombre d'entre vous qui avez su voir tout le profit karmique
qu'il y avait à se transformer en mécènes accomplis. Très positif et encourageant l'enthousiasme des amateurs qui se sont investis tout au long de la saison dans leurs différents ateliers ou dans les Soirées de l'impro, sur scène ou dans l'encadrement.
Positives aussi les opportunités qui s'offrent à nous de présenter à nouveau au public notre dernière création, Angles, au début de l'année 2008 et de participer à une action de diffusion collective avec trois autres compagnies au festival de Muret en février prochain.
Sans parler de tout le reste... Mais peut-on ne pas parler du nouveau protocole et des intermittents toujours / à nouveau en danger, de la fausse alerte sur la disparition du ministère de la culture, de l'élargissement du fossé qui sépare les secteurs institutionnels et indépendants,
du renforcement et du recoupement des réseaux de diffusion qui, en plus de s'institutionnaliser, génèrent de l'exclusion et risquent de se renfermer sur eux-mêmes ?
Non, vous avez totalement raison, il faut parler de tous ces sujets, ainsi que d'une petite brouette d'autres qui peuvent inquiéter, révolter ou simplement concerner aussi bien les professionnels que les spectateurs.
Et cela tombe bien, la saison ensoleillée qui nous arrive va être l'occasion de nombreux rendez-vous culturels, occasions de rencontres, de débats et d'échanges. Il en est toujours temps, c'est sûr, comme il est toujours temps de construire troisième voie culturelle,
en dehors de la télévision ou du contrôle d'Etat.
Nous vous souhaitons donc l'été le plus souriant, le plus causant et le plus constructif possible. Au plaisir de vous croiser au soleil.
MARS 2007
Édito de mars
Du printemps qui s'annonce au printemps qui s'assume, en passant par le printemps qui doute de lui-même,
le passage des saisons aura rarement été en tel accord avec l'évolution politique et sociale d'un pays rempli de gens, il n'est jamais vain de le rappeler, très différents ; avec l'humeur en plus.
Et pour la couleur, c'est une vaste palette qui s'offre à nous, car oui, il y a une grande variété dans les gris, et à partir de ces multiples teintes peuvent et vont émerger de nouvelles couleurs très franches. Reste à souhaiter qu'elles soient plutôt chaudes et souriantes.
À chacun de développer ses talents de coloriste.
Du côté de chez nous, le mois de mars est teinté par la mise en place d'une collaboration intense avec Agouti Productions pour une intervention de longue durée auprès de la cité de l'espace,
mais aussi par trois jours qui s'annoncent intenses et festifs autour des Apéros d'impro, moments privilégiés d'échange de rencontres et de mélange.
Les amateurs seront également à la fête avec une nouvelle Soirée de l'impro qui, nouvelle fraîche, introduira un nouveau et pétulant duo de présentateurs.
Un stage également pour ceux d'entre vous qui veulent s'essayer à l'improvisation théâtrale et de l'amour enfin, toujours, car l'Amicale des Lovers Lovers prépare sa mue estivale pour le plus grand plaisir des amoureux de l'amour et des amoureux de l'amour aussi.
Au plaisir de vous voir ou revoir dans salle de spectacle et d'ici là, pensons tous en couleurs, ça ne fait pas de mal.
Les archives entre mars 2007 et septembre 2005 n’ont pas été conservées, veuillez nous en excuser
SEPTEMBRE 2005
Édito de rentrée
Début de saison et fin d'été sont toujours liés, c'est une évidence que l'on aime à rappeler, tant il est plaisant de voir l'année commencer à l'automne plutôt qu’en hiver et d'assister au grand élan de promotion que partagent alors les acteurs de notre vie culturelle ou associative. Annonces de programmation, de projets et de tarification prennent en effet des allures de bonnes résolutions et il ne manque qu’une grande célébration pour coller à l'image du réveillon.
En ce début de saison, pardon d'année, C cédille ne fait pas exception avec le début de ses ateliers, le lancement de sa nouvelle création avec la première d'Angles à Muret, et la préparation d'un magnifique projet pour la saison prochaine, un projet dont vous pourrez suivre l'évolution au travers de nos Newsletters.
Mais début de saison et promotion ne sont pas les seuls maîtres-mots de cette rentrée car se profilent également à l'horizon ceux de "choix individuels et collectifs" ou de "recherche de sens". Plus que jamais, c'est dans la rencontre et dans l'échange que ces mots trouveront de l'écho... Ou du sens.
Alors bonnes retrouvailles avec les salles de spectacle et les lieux de vie et farewell aux téléviseurs.
Les archives d’avant 2005 n’ont pas été conservées non plus. Nous parlons d’un temps auquel la notion de sauvegarde des données arrivait tout juste à l’éveil dans notre partie de Toulouse...